En 1965, Guy rencontre Jo SCHLSSER autour d’une bonne table et entre eux va naître une profonde et fidèle amitié. Jo le fera entrer dans l’écurie Ford France pour laquelle ils courent tous les deux.


1965, à Pau, Jo conseille Guy (au volant d'une Formule Junior)

Jo l’aide à acquérir sa première Ford GT40 pour pouvoir participer à des épreuves d’endurance et ensemble ils remportent les 12 H de Reims en 1967. Sur le circuit de Nürburgring, Guy a un grave accident (147 fractures) et est proche de la mort. Mais son ami Jo le prend en charge et le fait rapatrier vers des spécialistes. Grâce à lui il ne sera pas amputé de sa jambe droite. En 1968, Jo lance l’idée de fabriquer leurs propres voitures de course.

Malheureusement, le 7 Juillet 1968 tout bascule !

Week-end de repos pour (un des rares) Guy qui, épuisé, n’a même pas la force d’accompagner son ami Jo sur le circuit de Rouen.
Pendant les essais, il effectue un tête à queue avec la Honda sur laquelle il roule. Guy, à cette nouvelle, se sent inquiet pour cette course mais son ami veut le rassurer : « T’en fais pas pour moi mon copain, elle sera bien réglée… »
Quelques heures plus tard, Guy est anéanti… sa prémonition s’est réalisée.
Dans le virage des "Six Frères", la Honda échappe au contrôle de son pilote, elle se retourne et explose dans une gerbe de flammes… Jo disparaît tragiquement.

C’était un pilote toujours à la pointe du combat dans n’importe quelle discipline : Le Tour de Corse sur AC Cobra, l’anneau de Daytona sur Ford Galaxie en stock Cars, le Mans sur Ford GT 40… rien ne lui faisait peur. Même pas une sortie de route à grande vitesse sur la toute première GT 40 aux essais du Mans en 1964 : quelques points de suture à l’arcade et il repartait battre le record du tour au volant d’une cobra.

La première JS1 et toutes les autres porteront les initiales JS en hommage à son copain disparu.