1930-1968
GUY LIGIER, L'ESPRIT SPORTIF

La passion pour le sport
Guy est né le 12 Juillet 1930 dans la ville de Vichy.
Orphelin à l’âge de 7 ans, il se forge seul un caractère de battant. À 14 ans, il devient apprenti boucher dans sa ville natale.
Sportif né, il se passionne pour l’aviron et il deviendra champion de France en 1947.

1947 : Guy LIGIER, champion de France en 2 barré avec PLANCHE et CHASSELUT

Parallèlement, il fait une carrière de rugbyman dans les années 50 et se mesure aux meilleurs talonneurs français.
 

Groupe talonneur du RC Vichy
 
  Rugbyman débordant de vitalité

Ses débuts en pilotage
Passionné de sport mécanique, il débute sa carrière de pilote au guidon d’une moto sur une Norton 500 et gagne les titres de champion de France en 1959 et 1960.

 
Au volant d'une Elva D10
Il s'achète ensuite une Elva DKW de Formule Junior en 1960, et s'engage... au GP de Monaco !
Il va rater sa qualification, mais c'est le début d'une belle histoire sur quatre roues.
Sur une Norton 500

Cette même année entre 2 courses, il fait des petits jobs avec une pelleteurse qu'il loue pour travailler, ce qui lui permet de financer ses courses de moto. Puis il investi et achète son premier engin de travaux publics. Plus tard, il crée sa propre entreprise de TP : Ligier Travaux Publics, avec l’aide de Pierre COULON, Maire de Vichy.
En 1961, il est à la tête d’une entreprise qui compte 1200 ouvriers et 500 machines.

Tracteurs made in Ligier

Lors de la création de la nouvelle Formule 2 à moteur 1000cc, en 1964, Ford France constitue une équipe de deux monoplaces Brabham BT6. Il s'agit de modèles de l'année précédente, équipés d'un 1000 Cosworth SCA. L'une des deux BT6 est remplacée en cours de saison par une toute nouvelle Brabham BT10.
Les deux pilotes sont Jo SCHLESSER et Guy LIGIER.
C'est donc à 34 ans qu'il attaque une "vraie" carrière de pilote.

Guy LIGIER au volant de la Brabham BT10, en 1964

1964 : le voilà de retour en rallye et aux 24 heures du Mans au volant d'une Porsche 904.

Il se lie d'amitié avec Jo SCHLESSER en 1965 et Jo intègre Guy dans l’écurie Ford France où ils sont tous les deux pilotes. Animé par les mêmes passions, ils deviendront amis fidèles… inséparables comme des frères !

Rencontre avec Jo SCHLESSER « mon copain »

Guy et Jo au Nürburgring en 1966


Bien intégré dans l’écurie, Guy se laisse convaincre par Henri CHEMIN (alors patron des relations publiques de Ford) d’acheter sa propre Ford GT 40 juste avant les 1000 km de
  Au volant de sa Ford GT40 en 1965
Nürburgring auxquels il participera. L’assistance et l’engagement seront gérés par l’écurie Ford France.

Devenus équipiers, Jo et Guy font de l’endurance avec une Ford GT40 puis une MKII 7 litres et de la F2 avec des Brabham. Parallèlement, Guy récupère un budget de BP lui permettant de débuter en F1 en 1966 et sera alors le seul français du Championnat.
Sacré champion de France de Sport-protos cette année-là, ses débuts en F1 sont laborieux car sa Cooper-Maserati capricieuse l’expédie dans le décor lors des essais du GP d’Allemagne.
Sans l’intervention de Jo SCHLESSER, qui le rapatrie d'urgence dans
1966, la Brabham Repco  
un bon hôpital en France, Guy aurait dû subir une amputation d’une jambe. Guéri, il va prendre une éclatante revanche en accrochant la 6e place du GP d’Allemagne 1967 sur sa Brabham-Repco, puis triomphe avec Jo aux 12 Heures de Reims.
24h du Mans 1967, Ford MKII de LIGIER-SCHLESSER

 

1969-1976
LIGIER CONSTRUCTEUR

Création de l’écurie Intersport
Ford France stoppant ses activités, les deux amis fondent avec José BEHRA (le frère de Jean) l’écurie Intersport, alignant en 1968 des McLaren en Formule 2. Un mauvais choix, les voitures cassant souvent. Au cours de la saison, Jo, lassé de courir après les "bons volants", lance l’idée :"et si on faisait nos propres voitures ?". La question restera en suspend. Jo SCHLESSER se tue le 7 Juillet 1968 pendant le GP de France à Rouen au volant d’une Honda officielle. C’était sa première course en F1… En apprenant la nouvelle par la radio, Guy est accablé. Il vient de perdre son ami fidèle. Suite à cette annonce, il décidera de prendre sa retraite de pilote à la fin de la saison.
En mémoire de Jo, les futures Ligier porteront la dénomination JS.

Débuts d’une longue lignée JS
En 1969
, ayant gardé ce désir de fabriquer des engins de course, Guy se lance seul dans l’aventure.
C’est cette même année qu’est présentée au Salon de l’Automobile à Paris la JS1.
 
La toute première JS1

Destinée à la compétition, la JS1 reçoit un moteur Ford Cosworth et Guy LIGIER la présente au cinquante sixième Salon de l’Automobile de Paris.

Sa carrosserie a été dessinée par Frua sur les instructions de Guy LIGIER : légèreté, compacité et surtout visibilité. D’où cet immense pare-brise descendant très bas. Trois exemplaires de la JS1 sont construits, d’abord équipés de Cosworth FVC 1790 cm3, puis pour le Tour Auto de 1970, du V6 Ford de la Capri 2,6l. Si ces quelques voitures abandonnent, Guy LIGIER remporte quelques succès sur piste avec sa JS1 à Albi et à Magny-Cours.

Entre 1969 et 1975, 130 Ligier (avec différents modèles) seront fabriquées.

1970, c’est le retour à la compétition sur les 24 h du Mans sur la JS1 et avec Jean Claude ANDRUET comme co-équipier.

JS1 aux essais sur les 24h du Mans en 1970

Trop sportive pour les clients et trop sage pour jouer la "gagne", c’est un modèle qui marche peu. De plus, Guy s’en apercevra après, il ne peut pas la fabriquer en série. C’est avec la JS2, une GT élégante, qu’il devient véritablement constructeur en 1971.
Victoire à Monthlery sur la JS3 en 1971  
La même année, il crée
« Automobiles Ligier » :
conception et production de véhicules de compétition et construit une barquette JS3 à moteur V8 Cosworth de F1 conçue par Michel TETU.
Elle porte les couleurs de BP et Guy en est le pilote.
Avec elle, il gagne les Coupes de Printemps à Montlhéry
et finit second des 3 Heures du Mans.
Aux 24 Heures du Mans, Patrick DEPAILLER et Guy LIGIER se hissent un moment en 5e position avant de rétrograder suite à de nombreux problèmes mécaniques.
Soutenue par le public, la petite équipe parvient à terminer l’épreuve mais n'est pas classée.
 
La JS3 de LIGIER et DEPAILLER
aux 24h du Mans en 1971

En 1972 et 1973, la JS2 est engagée en compétition mais sans succès. Le rachat des Chevrons par Peugeot, suivi de la vente de Maserati à De Tomaso, sonne le glas de la JS2. Sans moteur, LIGIER est au plus mal, d’autant que l’entreprise de travaux publics vient de déposer le bilan. Néanmoins, il s’acharne. Au total, une dizaine de JS2 est engagée au Mans de 1971 à 1975, avec notamment une excellente 2ème place obtenue en 1975 par Guy CHASSEUIL et Jean-Louis LAFOSSE.


Tour Auto 1972 sur le circuit Paul Ricard, Guy CHASSEUIL, Guy LIGIER et Gérard LARROUSSE

La JS2 à moteur Maserati remporte la victoire au Tour Auto 1974 (LARROUSSE / NICOLAS).

Victoire Tour de France 1972 de la JS2 de Larousse/Nicolas

Cette année-là, coup de théâtre : Matra arrête la compétition ! Son commanditaire, la S.E.I.T.A., cherche une autre écurie pour exhiber les couleurs de Gitanes. Tel le Phœnix renaissant de ses cendres, Guy annonce la création d’une F1 pour la saison 1976 ! En attendant, l’équipe se fait la main en endurance sur des JS2 à moteur Cosworth et obtient une 2e place aux 24 Heures du Mans 1975 par Jacky ICKX et Dereck BELL.

Sur le podium des 24h du Mans, Guy LIGIER entre Dereck BELL et Jacky ICKX

L’écurie Ligier continue à prendre de l’ampleur en devenant assembleur des SM Maserati pour Citroën, puis en 1976, une autre étape est franchie avec la naissance de l’écurie de Formule 1.

 

1976-1992
LIGIER ET LA FORMULE 1

JS5, Naissance de la première F1 Ligier
En 1975, naît l’idée de faire une Formule 1. Le début des études se fait en mars de cette même année.


Dans le secret de la F1 à Abrest

Le but est de construire une voiture au niveau des meilleures. Pour se faire, Guy ne voit qu’une équipe ayant l’atout d’une grande expérience : MATRA qui vient pourtant d’abandonner les pistes.

Avec un moteur MATRA, ce sera une voiture 100% française.

Les hommes de la construction de la JS5 :

Michel BEAUJON : Spécialiste dans le calcul de résistance des matériaux.
Paul CARILLO : Dessinateur de la JS5 de A à Z.
Gérard DECAROUGE : Pièce maîtresse de l’organisation Ligier. Il est directeur de l’étude et de l’exploitation de la JS5. Il participe aussi à son élaboration et sa construction.
 
 

Guy LIGIER et Gérard DECAROUGE
< Le chassis tubulaire de la JS5

Les débuts de la grande épopée
Le 27 Octobre 1975, la première F1 Ligier reçoit ses derniers tours de vis et roule en novembre de cette même année sur le circuit du Mas du Clos avec Guy à son volant.
C’est alors qu’en 1976, les Ligier apparaissent en F1. Guy engage sa propre marque et bénéficie du soutien de la S.E.I.T.A. ainsi que du Motoriste Matra. Jean-Pierre BELTOISE effectue les premiers essais et les réglages de base mais c’est Jacques LAFFITE qui est finalement retenu comme pilote. Le 13 Janvier, ultimes essais avec J. LAFFITE au volant de la JS5 qui porte pour la première fois le n° 26.


La JS5 à l’heure de ses premières batailles en F1

Les premiers résultats sont plus qu’encourageants puisque la nouvelle écurie bleue de France décroche plusieurs podiums en 1976. 1977, la jeune équipe peine à confirmer les résultats de l’année passée et enchaîne les contre performances jusqu’au GP de Suède où LAFFITE, au volant de la JS7 et parti dans l’anonymat du peloton, décroche la première victoire au terme d’une remontée inespérée le 19 juin.


LAFFITE, la gloire en Suède

En décembre, Jean Luc LAGARDÈRE, PDG de Matra, annonce qu’il va se retirer de la compétition en 1978 ce qui implique de trouver d’autres types de moteurs. Ce seront des moteurs Ford-Cosworth.

Les grandes années Ligier
1978, LIGIER souhaite aligner une deuxième monoplace dans le championnat de 1979. À Monza, la bonne nouvelle est annoncée : la S.E.I.T.A. augmentera le budget pour une deuxième voiture en 79.
On annonce également la venue de Patrick DEPAILLER dans l’équipe Ligier-Gitanes.


À l'avant, J. LAFFITE, G. LIGIER et P. DEPAILLER et à l'arrière l'équipe de Abrest

1978-1979 c’est l’apparition de la JS11, une « wing car » dessinée par l’ingénieur Gérard DECAROUGE. Elle sera la voiture la plus copiée du début 1979. Grâce à un châssis d’excellente qualité et à un duo de choc, LAFFITE-DEPAILLER, LIGIER remporte les trois des cinq premières manches de la saison.

Le 21 Janvier 1979, LAFFITE remporte le Grand Prix de Buenos Air en Argentine avec la JS11 qui « pour son coup d’essai fit un coup de maître ». DEPAILLER est 4ème.


Grand Prix Buenos Aires, JS11 Interlagos

Le 4 Février 1979, les deux voitures de Jacques LAFFITE et Patrick DEPAILLER sont alignées en première ligne au Grand Prix du Brésil et font l’exploit :
premier doublé franco-français dans l’histoire de la F1.
 

Le trio gagnant,
P. DEPAILLER, G. LIGIER et J. LAFFITE >


Sur le plateau de Sport 1ère : Denise LIGIER, Christian QUIDET, Guy LIGIER et Michel DENISOT


Les 2 F1 Ligier

 
Mais, peu avant la mi-saison, Patrick DEPAILLER se blesse dans un accident de deltaplane. Cet incident s'ajoutant aux ressources budgétaires qui sont limitées, cela perturbe grandement le développement de la JS11, dominatrice en début de saison mais inexorablement débordée par les Ferrari et les Williams au fil de l’année.

En 1980, l’écurie Ligier, désormais constituée du duo LAFFITE-PIRONI, confirme son bel état de forme avec deux nouvelles victoires et une présence constante aux avant-postes.
Cette année là, l’écurie se trouve au deuxième rang du championnat du monde des constructeurs.

LAFFITE, DEPAILLER et PIRONI sur le podium

Parallèlement à son engagement dans le sport automobile, la marque Ligier se lance dans la conception de voiturettes. Dans l’usine d’Alvest, c’est la naissance des voitures sans permis.

En 1981, alors que l’équipe bénéficie de l’implication du groupe Peugeot (via Talbot-Matra), LIGIER connaît un début de saison très moyen. Heureusement, les résultats décollent à partir de la fin du printemps. LAFFITE enchaîne les places d’honneur et remporte deux victoires qui le relancent de manière inespérée dans la lutte au titre mondial. A la veille du dernier GP de la saison à las Vegas, il est 3ème du championnat avec une réelle chance d’être titré, mais le miracle n’a pas lieu. LAFFITE se contente de la 4ème place au général.

Il est dépassé par son coéquipier, l'américain Eddie CHEEVER qui termine sur le podium à 3 reprises, dont une seconde place à Detroit.
La saison 1983 sera très mauvaise.
 
Eddie CHEEVER >

Sur la pente descendante

Cette saison 1981 marque la fin de l’âge d’or de LIGIER. En 1982, alors que les performances de l’écurie française sont en chute libre, Peugeot se désengage faisant perdre du même coup à LIGIER son espoir de pouvoir bénéficier à court terme d’un moteur turbo exclusif, sésame indispensable pour briller en F1 dans les années 80.

LAFFITE et ARNOUX aux cotés de la JS27
  A partir de 84, l’équipe bénéficie enfin d’un moteur turbo Renault V6 mais n’en fera usage qu’en 86, où LAFFITE et ARNOUX se mettent en évidence à plusieurs reprises. Le retour en forme de l’écurie Ligier prend fin à la mi-saison avec le grave accident de LAFFITE au départ du GP de Grande Bretagne.

Fin 1986, Renault quitte la F1 mais LIGIER pense avoir trouvé une solution de rechange intéressante avec Alfa Roméo. Malheureusement, le rachat d’Alfa Roméo par Fiat change la donne. Alfa Roméo abandonne LIGIER à quelques jours du début de la saison 1987. C’est le début d’une longue période tumultueuse où motoristes, pilotes et ingénieurs se succèdent pour des performances variables et décevantes.
L’écurie Ligier retombe au bas du classement, avec un seul point ramassé par René ARNOUX, puis aucun en 1988 et 3 en 1989. Les deux saisons suivantes verront les voitures bleues terminer avec un score vierge.

 

1992 - 1997
DE MAINS EN MAINS

Nouveaux propriétaires
A la fin de la saison 1992, quand BOUTSEN et COMAS donnent 6 points à l'écurie, Guy LIGIER abandonne la direction et revend la majorité des parts de l’écurie à l’entrepreneur Cyril DE ROUVRE (déjà vu en F1 en tant que propriétaire de l’écurie AGS). Parallèlement, LIGIER est sacré champion du monde des voitures électriques en série.
Avec son nouveau propriétaire l’écurie semble retrouver un nouveau souffle et 1993 marque un retour en forme des « voitures bleues » qui terminent le championnat à la 5ème place du classement des constructeurs grâce aux pilotes britanniques BRUNDLE et BLUNDELL, qui termineront 3ème à trois reprises.
Mais l’implication de DE ROUVRE ne dure qu’une saison en raison d’ennuis judiciaires.

En 1993, Flavio BRIATORE rachète les parts et en devient seul actionnaire en 1994. Il veut installer un Ecossais à la tête de LIGIER, Tom WALKINSHAW, qui envisage de déménager en Angleterre. Suite au tollé général, l’écossais démissionne. En mauvaise posture financière et sans repreneur potentiel, le sort de l’équipe Ligier apparait bien sombre avec comme exception le Grand Prix d'Allemagne, les Ligier de PANIS et BERNARD terminant respectivement 2ème et 3ème de la course. Précisons que lors du départ, une dizaine de voitures se trouvent hors course après deux carambolages.
La saison suivante, BRUNDLE termine 3ème en Belgique, tandis que PANIS termine second en Australie. Guy LIGIER quand a lui, décide de se consacrer au développement de ses voiturettes sans permis.  
GP de France 1993, 2 Ligier en 2ème ligne


Victoire d'Olivier PANIS sur la JS41
 

Le 19 mai 1996
c’est un final triomphant pour l’écurie F1 avec Olivier PANIS qui remporte le prestigieux Grand Prix de Monaco sur la JS41.
Evènement qui va relancer l’engouement médiatique autour de la marque.

Rachat et liquidation judiciaire
En 1997, Guy LIGIER décide de vendre l’écurie au quadruple champion du monde Alain Prost, mais l’aventure Prost GP s’achèvera en 2002, après 5 saisons.

 

1997-2009
DEVELOPPEMENT DES GAMMES DE VEHICULES SANS PERMIS ET RETOUR DANS LE SPORT AUTOMOBILE.

 

Les voitures sans permis, un marché en expansion
Après la vente de son écurie, le marché des voitures sans permis va bon train. Plus de 50 voitures sortent chaque jour de l’usine de production.

En 2000, LIGIER crée une ligne « Fun » Ligier sport avec un premier produit « Be Up » qui est labellisée en 2001 par le Centre Georges Pompidou.

En 2002, Ligier Automobiles présente un concept car « Be Run » au Mondial de l’auto.

 
La Ligier "Be-Up"

En 2003, les Ligier sans permis représentent 23% de part de marché avec 6000 véhicules fabriqués. Déjà 6 ans de croissance et on dépasse les 10 000 immatriculations par an. Le lancement de la Ligier X-Too a lieu au mondial de l’auto en 2004.

2004 : Le rapprochement LIGIER-MARTINI
Début 2004, Guy LIGIER prend une participation significative dans la société Automobiles Martini, pour finir par une association officielle avec Tico MARTINI : « Je veux finir ma vie heureux dans ce que j'aime » dira t-il.

Ainsi les deux entités, blasons du sport automobile français, ont décidé de faire cause commune. Leur premier « bébé » fut une Ligier MK 84, une voiture de compétition destinée à l'initiation sportive et présentée au public lors du Mondial de l'Automobile 2004.
Ensuite, apparaît la JS 47 réservée aux Championnats de Formule 3 dès la saison 2005.

Côté Ligier Automobiles, la demande est de plus en plus forte ce qui aboutit au lancement de nouveaux produits : gamme utilitaire, quad…

Les chiffres en 2006 :

  • 50 personnes employées,
  • 7200 véhicules fabriqués,
  • usine de 15000 m² avec agrandissement de 5000 m² en 2007,
  • chaîne de montage jusqu’à 60 véhicules par jour.

2006, c’est le lancement de la Ligier 49 sport prototype qui est bonne pour les circuits, côtes, écoles de pilotage, incentives. Elle allie performances et plaisir de conduire. Ce bolide de 535kg, équipé d'un moteur Honda et piloté par Jonathan COCHET, a roulé pour la première fois le 28 octobre 2005 lors des 4 000 km de Nevers-Magny-Cours.

 

Source :
Michel BONTE, François HUREL, Jean Luc RIBEMON
Le Mans, un siècle de passion avec L’ACO – Editions Publi-Inter 2006

Jean Pierre GOSSELIN, Renaud DE LABORDERIE,
préface Pierre MAZEAUD
GUY LIGIER – Editions Solar 1976

Jean Pierre GOSSELIN, Renaud DE LABORDERIE,
préface Stéphane COLLARO
GUY LIGIER – Editions Solar 1979

Source Internet :
www.autodiva.fr
www.statsf1.com
http://fr.wikipedia.org
http://ligier.chez-alice.fr
www.histomobile.com